Je recommence ce topic au bon endroit ^^
J'ai décidé de me créer un projet personnel. Ce projet consiste à prendre une nation et voir dans son histoire les conquêtes qu'elle a entreprise afin d'étendre son territoire. Alors avec le jeu, je m'amuse à recréer ce territoire le plus fidèlement possible à travers le temps et je viens poster les cartes que ça donne ici en expliquant un peu le contexte historique. Je commence avec Rome Total War, après j'irai dans Barbarian Invasion et Alexander.
J'ai débuté avec les Romains en jouant le Sénat (déblocable grâce à Rome Tool) et en faisant des screenshots des cartes. Pour ce qui est des articles, si vous voyez des erreurs ou des incompréhensions dites le moi, c'est un vrai défi de parler des conquêtes en détail tout en essayant de rester général.
Ici, ne se précoccuper que des territoires en mauve pâle (SPQR).
-République Romaine-Fin de la conquête de l'Italie - 265 av. J.-C.En près de 100 ans, Rome a conquéris toute l'Italie en plusieurs étapes. La première est ce qu'on appelle les guerres samnites qui se sont déroulées de -343 à -290. Rome était alliée aux Samnites et le traité qu'ils avaient signés délimitait les zones d'influence et exigeait une coopération en cas d'aggression extérieure. Néanmoins, lorsque Rome décida de conquérir la Campanie, le traité fut foulé aux pieds et les deux nations se firent la guerre. Les Samnites étaient alors alliés avec les Étrusques, les Ombriens et les Gaulois venus du Nord. Malgré cette coalition, Rome remporta la victoire et s'empara de toute l'Italie centrale jusqu'à la Mer Adriatique.
La seconde étape est l'épisode des guerres latines datées de -340 à -338. Las de la suprématie romaine, certaines villes latines se révoltèrent contre Rome. Néanmoins, cette dernière écrasa la révolte et annexa le territoire latin à sa sphère d'influence. À parti de ce moment là, l'Italie du nord et l'Italie centrale était sous contrôle romain.
La troisième et dernière étape de la conquête de l'Italie fut la soumission des cités grecques dans le sud. Se déroulant de -280 à -265, cette guerre opposa principalement Rome au roi Pyrhus, souverain de la région d'Épire située dans les Balkans auquel les Grecs avaient fait appel. Malgré les victoires de ce dernier aux batailles d'Héraclée et d'Ausculum, Pyrrhus fut vaincut en -275 à la bataille de Maleventum Bénévent. Tarente, la plus puissante cité grecque, tomba trois ans plus tard. Une fois les dernières poches de résistance anéanties, Rome possédait toute la péninsule italienne comme montré ci-haut.
Première guerre punique - 264 à 241 av. J.-C.Les relations entre Carthage et Rome ont toujours été cordiales, signant des traités commerciaux et d'entraide contre Pyrrhus. Néanmoins, avec les Grecs écartés, les deux puissances se retrouvèrent seules face à face. Après le départ de Pyrrhus, Carthage repris le contrôle de la Sicile occidentale et à la même époque, Rome s'emparait de Tarente et de Rhegium au sud de l'Italie. La prise de cette dernière priva le peuple de Messine, située en Sicile, de son allié. Avec la venue du tyran syracusain Hiéron, Messine perdit une partie de son territoire et fit appel à Carthage et à Rome. Carthage réagit immédiatement et plaça une garnison à Messine, obligeant Hiéron à renoncer à sa conquête. Rome quant à elle hésitait sur le choix à prendre. Pendant ce temps le peuple de Messine, qui était très rebelle, avait réussit à se débarasser des forces carthaginoise et le général carthaginois Hannon le Grand débarqua en Sicile avec une forte armée. Il s'entendit avec Hiéron pour assiéger Messine. Pendant ce temps, Rome avait décidé d'envoyer le Consul Appius Claudius Caudex à Messine. Ce dernier demanda à Hannon et Hiéron de cesser le siège, mais ils refusèrent en proclamant qu'ils exerçaient de justes représailles contre les habitants de Messine. La guerre fut alors déclenchée.
La guerre débuta avec des succès romains sur terre et sur mer grâce à l'utilisation des corbeaux, mécanisme qui permetait de recréer une bataille terrestre sur un navire, ce qui avantageait Rome. S'ensuivit un revirement de situation où Carthage repris le contrôle et où la flotte romaine fut détruite soit par la force, soit par des tempêtes. Mais Rome reconstitua sa flotte, repris le contrôle de la Sicile et amèna même les combats en Afrique du Nord. Après quelques affrontements mineurs, Rome remporta la bataille des îles Aegates et mis fin au conflit.
Carthage accepta d'évacuer la Sicile, de rendre tous les prisonniers et de payer une indemnité de guerre à Rome. Cependant, Carthage se retrouva aux prises avec une révolte de mercennaires et ne pu empêcher la prise de la Corse et de la Sardaigne par les Romains.
Quant à la province en Grèce, c'est la région d'Épire autrefois gouvernée par Pyrrhus. Elle est passé sous contrôle romain après sa défaite. Finalement, pour la partie rouge qui s'est ajoutée au Nord, c'est par l'entreprise des Romains qui ont décidés d'occuper et de coloniser la zone.
Deuxième guerre punique - 219 à 201 av. J.-C.La deuxième guerre punique est l'oeuvre de Rome qui, voyant Carthage retrouver sa puissance passée, décida de trouver une faille dans l'ancien traité afin de pouvoir déclarer la guerre. Hannibal Barca, fils d'une puissante famille carthaginoise installée en Espagne et grand général, décida de passer par les voies terrestres pour atteindre Rome étant donné sa puissance navale. Élevant une grande armée de près de 60000 hommes et de 37 éléphants, Hannibal entreprit un voyage à travers les Alpes. Les tribues celtiques rencontrées furent neutres, mais plus Hannibal approchait de Rome, plus elles étaient loyales à cette dernière, ce qui empêchait Hannibal d'avancer. Néanmoins, la surprise fut totale et Rome dû réviser son plan de match en envoyant Gnaeus Cornelius Scipion, frère de Cornelius Publius Scipion, avec son armée en Espagne et en ramenant le consul Sempronius et son armée de Sicile.
Le début de la guerre ft une série de victoires pour Hannibal. Les armées de Scipion et de Sempronius ne purent venirent à bout d'Hannibal et les batailles du Tessin, de Trébie et du Lac Traisimène furent des défaites terribles pour les Romains. Néanmoins, la pire défaite de toute l'histoire romaine est celle de la bataille de Cannes : 45000 à 60000 légionnaires sont morts pour un total de 5700 à 8000 pour le côté d'Hannibal. Ce dernier s'installa à Capoue pour pendre ses quartiers d'hiver, attendre des renforts et tenter de nouer d'autres alliances avec les latins.
Pendant ce temps en Sicile, la diplomatie carthaginoise avait réussie à la ramener dans son camp. Commença alors le siège de Syracuse par Rome en 213 av. J.-C. et, malgré les nombreuses interventions de Carthage, finit par reprendre la ville. Pour s'assurer de la fidelité des Siciliens, Rome fit un massacre à Edna.
À Tarente, Hannibal réussit enfin à avoir un accès à la mer pour obtenir des renforts de Carthage, mais cette dernière n'en fit rien car elle n'était pas de taille contre la flotte romaine. Profitant de la fixation d'Hannibal sur Tarente, les Romains assiègèrent Capoue. Le premier assaut échoua mais le deuxième permit de rependre la ville malgré une tentative de diversion d'Hannibal vers Rome. Pour punition, Capoue se vit confisquer toute ses terres. Quant à Tarente, elle fut pillée et une partie de sa population fut vendue comme esclaves lorsqu'elle fut reprise en 209 av. J.-C..
En Espagne, les frères Scipion remportèrent une bataille navale en 217 av. J.-C. et purent empêcher Hasdrubal de rejoindre son frère Hannibal en Italie. Ils réussirent également à susciter une guerre entre Carthage et le roi Syphax de Numidie. Néanmoins, Hasdrubal réussit à soumettre Shypax en 212 av. J.-C. et réussit à tuer les frères Scipion, forçant les troupes romaines à battre à retraite. C'est à ce moment que Cornelius Publius Scipion, fils du premier du même nom et qui fut surnommé Scipion l'Africain, entra en scène. Hasdrubal parvint cependant à percer les troupes de Scipion à Baecula et pu continuer à avancer pour rejoindre son frère.
Hasdrubal fut toutefois défait et tué à la bataille du Métaure, ce qui laissa Hannibal sans renfort. En 206 av. J.-C., Scipion s'empara de toute l'Espagne carthaginoise en battant Magon, cadet de la famille d'Hannibal. Magon se rendit vers les Baléares et pu s'attirer les faveurs des Gaulois, des Ligures et des Étrusques sans pour autant parvenir à mettre en place un soulèvement général. En 203 av. J.-C., Rome livra une bataille incertaine à Magon jusqu'à ce qu'il soit blessé et rappelé à Carthage avec Hannibal pour défendre sa patrie. Sa blessure eut raison de lui sur le chemin du retour.
Portant la guerre en Afrique, Scipion l'Africain perdit la bataille d'Utique en 204 av. J.-C., mais réussit à vaincre une armée carthaginoise et le roi Syphax un an plus tard. Scipion captura Syphax et s'allia à un autre roi numide : Massinissa. Voyant que la guerre état perdue, Carthage négocia avec Scipion la fin de la guerre. Pendant ce temps en Italie, les politiciens avaient hésités sur quoi faire avec Carthage et la paix n'était pas encore signée en 202 av. J.-C.. Néanmoins, l'attaque d'un navire de ravitaillement romain par une Carthage affamée relança le conflit qui se solda par la défaite définitive de Cathage à la bataille de Zama.
Au final, le traité de paix avait demandé à Carthage de réduire sa flotte, de payer une indemnité de guerre énorme, de ne faire aucun acte militaire sans l'assentiment de Rome et d'abandonner tous ses territoires hors d'Afrique. Les territoires cédés à Rome furent donc ceux d'Espagne et l'île des Baléares. En même temps à la même époque, alors que les différentes armées voyageaient entre l'Espagne et l'Italie, Rome avait décidé de coloniser toute la cote sud de la Gaule. Cette zone n'est pas sur la carte car avec les restrictions du jeu, j'aurais empieté sur les conquêtes futures.
Guerres macédoniennes, troisième guerre punique et pacification de l'Hispanie - 200 à 133 av. J.-C.En 229 av. J.-C., Rome s'était déjà aventuré vers l'Est pour régler le cas du royaume d'Illyrie et le probème des pirates, mais n'alla pas plus loin car elle était occupée avec Carthage. Ce n'est qu'après avoir vaincue cette dernière que Rome s'interessa à nouveau à l'Orient et il en résulta le déclenchement des guerres macédoniennes en 200 av. J.-C.. La même année, la ville de Byzance tomba dans les mains de Rome.
Après deux années de batailles indécises, Rome remporta une victoire importante à la bataille de Cynoscéphales. Les troupes romaines quittèrent ensuite les Balkans et Rome promit qu'elle respecterait l'indépendance des États Grecs. Rome n'en fit pas une province car elle respectait l'Orient et avait une rétiscence à soumettre la Grèce au titre de province.
Néanmoins, les Romains durent intervenirent sur ce territoire en 192 av. J.-C. car le roi Antiochos III de Syrie et de Mésopotamie avait eut l'idée de reconstitué l'empire d'Alexandre le Grand. Voyant donc qu'Antiochos III avait conquis la Thrace et se préparait à envahir la Grèce, Rome ne pu que s'interposer et envoya une armée pour la défendre. Les Romains remportèrent les batailles des Thermopyles en 191 av. J.-C. et de la Magnésie du Sipyle en Asie Mineure un an plus tard. Rome fit ensuite une incursion en 189 av. J.-C. dans le territoire des Galates, alliés à Antiochos III, et remporta une autre victoire. Le traité signé entre Rome et Antiochos III l'année suivante demandait à ce dernier de renoncer à ses ambitions de conquêtes sur la Thrace, l'Asie Mineure et la Grèce. En 187 av. J.-C., Rome évacua ses armées du territoire grecque.
Ce n'est qu'en 171 av. J.-C. que la guerre entre Rome et la Macédoine reprit de nouveau. La bataille de Callinicus fut remportée par le roi Persée de Macédoine. S'ensuivirent deux années de guerre incertaines qui se soldèrent par une victoire de Rome à la bataille de Pydna en 168 av. J.-C.. La répression fut brutale : la Macédoine fut divisée en quatre républiques et la population condamnée à payer un lourd tribut. Rome entreprit des purges anti-romaines qui lui permirent de contrôller le territoire pendant 18 années. La ville de Pergame en Asie Mineure et l'île de Rhodes perdirent une partie de leur territoire pour s'être déclarée alliée de la Macédoine sans pour autant s'engager.
Rome intervint une nouvelle et dernière fois en Macédoine en 150 av. J.-C. pour écraser une révolte. Elle devint une province romaine deux années plus tard. En 146 av. J.-C., la ligue achéene fut vaincue et incorporée au territoire macédonien. La même année, la ville de Corinthe fut pillée et rasée et la Grèce entière devint une province romaine.
La troisième guerre punique contre Carthage éclata à la même époque en 149 av. J.-C.. Le roi numide Massinissa envoya des troupes assieger la place forte d'Oroscopa et Carthage répondit en envoyant des troupes qui furent décimées. Cette violation d'une clause du traité signé par Cathage et Rome et la persistance de Caton l'Ancien à répéter que Carthage devait être détruite convainquirent le Sénat d'en finir une fois pour toute.
Une armée romaine arriva à Utique par la voie des mers en 149 av. J.-C. et débuta le siège. Les Carthaginois résistèrent pendant trois longues années avec le général Hasdrubal (pas le frère d'Hannibal, un autre) à leur tête. Isolée par le consul Scipion Émilien, qui sera surnommé le Second Africain, Carthage tenta tous les moyens pour s'en sortir mais aucune ne réussit à cause de l'incompétence des généraux. Hasdrubal, voyant que tout était perdu, partit se rendre en secret à Scipion et sa femme, indignée, égorgea ses enfants sous ses yeux et se jetta elle-même dans le feu. Carthage fut alors brûlée et rasée la même année que Corinthe, mettant fin à ce long conflit entre elle et Rome.
En ce qui concerne l'Espagne, une révolte éclata en 197 av. J.-C. dans les deux provinces hispanniques, la cause étant que les peuples de cette région n'aimaient pas voirent les Romains faire comme les Carthainois autrefois, c'est-à-dire la colonisation et l'exploitation. Elle ne fut finalement réprimée qu'en 179 av. J.-C.. La paix ne dura que 25 années car les Lusitaniens et les Cerbitères se soulevèrent simultanément à nouveau. Rome écrasa les insurgés et pacifia finalement l'Hispanie en 133 av. J.-C. avec la destruction de la ville de Numance par Scipion Émilien.