Après avoir lu le bouquin de J.Lendon (que j'ai présenté plus bas dans le forum) je me suis dit que ça serait pas mal de tenter de reproduire les rangs d'une légion manipulaire, puis celle d'une légion de cohorte (dont le livre traite moins l'aspect des différentes places de chaque unité, mais mise plutôt sur l'inter-interchangeabilité de celles ci..
J'ai donc commencé a créer des légions comprenant :
-1 tribun romain
-1 groupe d'equites (apparemment on insiste sur le fait que les romains n'avaient pas enormement de cavalerie)
-3 triarii
-5 veleites
-5 hastatii
-5 princeps
Dans l'ouvrage, on parle de la campagne de Paul-émile en Macédoine, je passe sur les détails de discipline, de choix du terrien, ect ^^
En fait ce qui m'intéressait, c'était surtout les ennemis: les macédoniens.
Plus tôt dans le livre, la disposition suivante est décrite:
Les veleites sont en première ligne, il s'agit des plus jeunes et/ou défavorisés, que l'on place là afin qu'ils utilisent leur ardeur de combattre sans trop de retenue, sans trop de discipline non plus..
Ensuite viennent les hastatii, puis les princeps.
Le tout doit former des sortes de diagonales, ce qui fait que lorsque les veleites combattent, ils reculent pour venir s'imbriquer dans la ligne des hastatii (s'ils obéissent ..) puis une fois le combat mené, cette formation recule s'imbriquer dans la ligne des Princeps, ce qui donnerai une ligne de combat unie a la fin...
La disposition de départ s'étend donc de beaucoup en profondeur, et, sur RTW (ici R-S) on a du mal a faire reculer ses troupes sans tourner le dos a l'adversaire....
A la toute dernière ligne, les vétérans, armés de hastas, forment les groupes de triarii, qui peuvent aller soutenir la ligne de front ou il y en a besoin..
Dernière eux se trouvent la cavalerie/ les unités des tribuns/généraux.
J'ai un peu fait ensuite a l'improviste, la cavalerie lourde macédonienne chargeant ma ligne là ou étayent les veleites, j'ai du envoyer tous les triarii se porter a leur secours.. ils y perdirent la moitié des leurs, mais l'ennemi s'était privé de cavalerai..
Puis certains veleites lâchèrent, il fallut donc que un des groupes de triarii aille colmater la brèche alors que les phalanges macédoniennes étaient sur nous.
Ne savant que faire du reste des triarii, je les mis sur les flancs, puis leur ordonnèrent de prendre a revers ceux d'en face..
Avec la disparité des unités, la ligne se gondola, les princeps tenant fermement !
Cela eut pour effet de casser les phalanges bien rectilignes, puis les unités les moins bonnes de macédoine plièrent lorsque les equites et le général chargèrent par leur arrière, les phalanges furent encerclées une a une, et la bataille gagnée..
Ensuite le test de la légion des cohortes, comme elle l'etait a peu près sous J-C:
Je l'ai composée de :
-1 général
-2 cavaleries auxiliaires
-4 cohortes auxiliaires
-1 première cohorte légionnaire
-9 cohortes légionnaires
-3 cohortes auxiliaires d'archers.
La disposition est beaucoup plus simple: Les légionnaires forment la ligne, les auxiliaires sur les flancs (là apparemment on a le choix: les légionnaires auraient peut être en seconde ligne et les auxiliaires au centre devant..)
Les archers postés juste en arrière, et la cavalerie sur les flancs, juste derrière les auxiliaires.
Premier aperçu: la flexibilité est meilleure, on peut aisément tourner tout cela vers un ennemi, plier la ligne en coins, mettre les auxiliaires là ou le besoin se fait sentir..
Et la cavalerie auxiliaires est beaucoup plus puissante que les equites de départ!
Les gaulois en face ont attaqué la ligne sur un seul côté, se laissant prendre a revers...et formant une sorte de boule compacte, tandis que leurs archers et cavaliers étaient pris a partis avec la cavalerie romaine et le général, les archers ont tirés avant cet engagement (les chevaux font de parfaites cibles) et puis ont disloqués la "boule" d'infanterie a coup de flèches en flammes.
Beaucoup moins de pertes cette fois ci (en proportion) par rapport a la légion manipulaire, et on a juste a s'adapter aux ennemis , a placer une cohorte ou il faut, et tout se laisse couler ensuite..