[NTW] - attaque de Venise

Préambule :



Après avoir vaincue l'armée Russe de Kutusov (Battaille de Bavière) tout danger sur la Bavière, alliée de la France, semble écartée.



Un habile travail d'espionage a révélé qu'Insbruck semblait mal défendue, d'autre part passer par le Tyrol pour se diriger vers Vienne présente l'intérêt de joindre les forces basées au sud de la France à celles de Napoléon et Ney.

Napoléon devant récupérer un peu de ses pertes c'est Ney qui va s'occuper de prendre Innsbruck et ouvrir le passage vers Venise. Une fois ses troupes de siège mises en place Ney envoi un émissaire avec comme consigne de poser un ultimatum et d'obtenir une reddition.

Devant l'importance des troupes massées devant sa ville les Autrichiens préfèrent se retirer et Ney peut occuper la ville le soir même sans causer aucun dommage à la ville.

Les jours suivants sont consacrés à regroupe dans le territoire de Venise les armées de Ney, Napoléon et quelques troupes en prélevées dans l'armée du Sud peu utile car chargée de défendre la frontière avec l'Espagne qui est alliée à la France.

Cette fois pas de rédition possible : Venise, même si sa garnison n'est pas commandée par un générale, dispose d'une force assez importante et peu compter sur l'aide d'une importante milice composée de population armée et de landwehr.

L'attaque de Venise est inévitable

1) La mise en place

Voici la disposition des armées au début de la bataille :



On voit tout de suite que les effectifs Autrichiens sont plus important, cela m'oblige à former une grande ligne avec comme seule réserve un régiment de lancier.



Sur mon aile gauche j'incline ma ligne en placant une artillerie dans l'angle, cela devrait me permettre de tenir plus longtemps face à des troupes supérieures en nombre. Je profite aussi de la petite protection d'une barrière qui ralentira mes assaillants s'ils tentent un corps à corps.



Sur le reste du front j'alterne infanteries en ligne et artilleries en batterie.

2) Diversion Autrichienne

Dès les premiers coups de cannons les Autrichiens ont commencer à maneuvrer. A ma grande surprise c'est sur mon aile droite que les mouvements se font les plus offensifs.

Très vite une unité de cavalerie légère, des hussards hongrois, ont pris une formation d'attaque et se sont avancés vers l'artillerie de mon aile droite.





Une simple cavalerie légère ne me semblerait pas très dangereuse si elle n'était pas suivie de tout ce que Venise compte de troupe régulières :



Une artillerie en position.



Des fusilliers Hongrois.



Des grenadiers...



Et des fusilliers Autrichiens.

En face je dispose d'infanterie de ligne


La menace me semble finalement assez sérieuse pour que je prenne la précaution de former un carré pour défendre mon flanc.



On devine sur la droite la cavalerie en approche... jusque là je croyais encore à une attaque massive sur mon aile droite. J'envoi même les lanciers en soutien, au cas où.

Mais la diversion devient évidents quand la cavalerie se replie après n'avoir essuyé qu'un tir d'artillerie.



J'en suis quitte pour renvoyer ma réserve de cavalerie au centre.

3 - l'attaque Autrichienne


Pendant que la cavalerie m'occupait sur mon aile droite c'est l'ensemble des infanteries Autrichienne qui s'avance vers ma ligne.





Rapidement les Autrichiens arrivent à portée de tir et ouvrent le feu, les Français ripostent.



Au centre la situation se stabilise, les milices ne sont pas très motivées pour attaquer au corps à corps face à une infanterie en bon ordre soutenue par de l'artillerie.

C'est sur mon aile gauche que le danger est le plus présent...

4 - Les combats de l'aile gauche :



Sur l'aile gauche la supériorité numérique permet aux Autrichiens de contourner ma seule infanterie qui se retrouve attaquée de face et sur son flanc gauche.





L'artillerie dans l'angle est, quand à elle, attaquée directement par une unité de milice qui s'avance au pas de charge.



C'est ce point qui m'inquiète le plus, si la mitraille ne suffit pas à la mettre en déroute mes artilleurs ne pourront contenir cette population armée.



D'autre part si j'engage mes lanciers ici je n'aurais plus rien pour venir en aide à l'infanterie sui est sous le feu croisé de deux milices. Même s'ils tirent mal ils touchent quand même un minimum et à 2 mousquets contre un....

5 - La charge des lanciers :

Finalement je choisis de commencer par dégager mon infanterie qui pourra ensuite aider l'artillerie à repousser sa milice.

C'est le moment d'engager mes lanciers, je les envoient contourner pour déboucher sur le flanc de la milice la plus proche.









La charge arrive exactement sur le flanc au moment où l'infanterie tire une salve meurtrière, le contact promet d'être violent.







Alertée par le tremblement du sol, les sonneries de clairon et les cris des lancier la ligne essaye de se replier, mais à quoi sert le replis face à de la cavalerie ?








La première ligne de milice mise en déroute, l'officier commande l'attaque de la seconde milice...



... mais elle part en déroute avant même d'être au contact, suivie par la 3eme milice qui s'est essuyé des tirs à mitraille et ne supporte pas de voir toute l'aile s'enfuir.

Il ne reste qu'a rallier les lanciers pour les ramener...



On voit derrière eux la plaine à présent complètement désertée par les Autrichiens.

Au centre l'attaque n'a pas durée bien longtemps après la déroute de l'aile, les unités régulières attaquant sur mon aile gauche ont été repoussée les dernières sous le feu croisé des infanteries soutenu par les tirs à mitraille de deux bateries d'artilleries libérée par la deffection du centre.

Après cette défaite les Autrichiens se sont repliés et on quittée la région.

Napoléon offrit à la région de Venise son indépendance en échange d'un accord de protectorat et deux régiments originaires de la région s'ajoutèrent à la grande armée pour marcher sur Vienne.

6 - Epilogue

Sur cette bataille les Autrichiens manquaient de troupes de qualités, sans quoi ils auraient pu me causer de graves problèmes. Je manquais vraiment de réserves et une fois mes lanciers engagés sur un point si un autre point avait laché je n'avais plus de recours.

Cela dit je pense qu'en placant ses meilleures troupes sur mon aile gauche et en attaquant en même temps partout ailleurs avec sa milice l'officier Autrichien aurait eu les moyens de l'écraser, lanciers compris.
Après il aurait sans doute manqué de temps pour remonter au centre et soutenir ses milices avant qu'elles ne partent en déroute.

Excellent

DomiMo tu as réussi à me faire aimer l'époque napoléonienne

majestueux,j'adore le cavalier brandissant son sabre!!

Ton récit m'a donné envie de devenir un administratif tellement j"ai rien compris à ta stratégie^^

Bon récit tout de même

Merci à tous pour vos sympatiques messages.

"DomiMo tu as réussi à me faire aimer l'époque napoléonienne"

Perso je suis fan de cette époque : richesse des uniformes, illustrée par de nombreux peintres et d'innombrables peintures et d'un point de vue ludique un bon équilibre entre les 3 armes avec des utilisations tactiques propres.

Par exemple la cavalerie légère ne vaut rien face à un carré, pas grand chose face à une ligne et beaucoup plus en prise de flanc. Une artillerie est redoutable de loin mais si on réussit à l'approcher c'est autre chose...

"majestueux,j'adore le cavalier brandissant son sabre!!"

Oui c'est l'officier du régiment, il est super bien animé je trouve... par contre certaines poses de lanciers me semble un peu tirées par les cheveux. Faudra que je m'amuse à faire un bétisier une fois.

"Ton récit m'a donné envie de devenir un administratif tellement j"ai rien compris à ta stratégie^^

Bon récit tout de même "

De fait c'est pas très clair : la première image a été faite après coup... après que j'ai offert un protectorat à la ville prise au Autrichien. Normalement le drapeau de Venise devrait être Autrichien...

Ensuite dans mon récis il n'y a pas beaucoup de stratégie, juste un peu de tactique... je ne parle pas de toute la bataille mais juste de quelques actions. Les lignes d'infanterie qui se tirent dessus ne sont pas visuellement très spectaculaires. Après c'est vrai que c'est très clair dans ma tête mais pas forcément dans mon récit.

Pour résumer face à une armée ennemie supérieure en nombre j'essaye de construire une ligne avec des bords rabattus pour couvrir les flancs et de garder un peu de réserve pour renforcer ce qui menace de lacher ou briser une tentative d'encerclement. Je garde autant que possible les cavaleries pour aller détruire les artilleries adverse en fin de bataille...

Dans le cas présent j'ai du utiliser mes lanciers pour dégager une de mes artilleries menacée par de la milice (24 artilleurs ne valent pas grand chose au corps à corps face à 150 hommes, même de la milice)... du coup l'artillerie Autrichienne a pu se replier en bon ordre.

Un risque avec la cavalerie (très bien rendu dans NTW), c'est de la voir poursuivre sa victime bien trop loin dans les lignes ennemies... exemple typique les scot Grey à Waterloo.