Romani Imperii !

En ce début de mois d’Avril, une rumeur parcouru tout l’Empire, l’ex-gouverneur Pyrus aurait été retrouvé sur une route au nord des limes danubiennes. Cette rumeur fut rapidement démentie par la cour de l’Empereur qui affirme que le fugitif n’est pas passé par le Danube.

Le 13 avril au soir, un navire impérial débarqua en Crète, a son bord une vingtaine d’homme en noir. Le groupe arriva en contrebas d’une villa, appartenant à un riche romain, les hommes en noir se déplaçaient doucement. Les gardes de la villa ne remarquèrent rien et furent purement et simplement éliminé par le commando, la villa était endormi et les hommes en noir montèrent un escalier qui les mena à une chambre, dans cette chambre se trouvait Pyrus !
Il se réveilla précipitamment et appela la garde mais celle avait complètement éradiqué, au lieu de mourir en Romain, il préféra se suicider. Le corps fut rapatrié en Italie où il eut de discrètes funérailles. Malgré l’élimination de l’ennemi publique n°1, la menace planait toujours en particulier pour l’Empereur et le Général d’Italie, ce fut rapidement vérifié car le 17 avril, Pubilius Byzas se rendait au forum, il ne se rendit pas compte que derrière lui, les même hommes en noir qu’en Crête, et plus nombreux encore, éliminer systématiquement des romains habillé en nobles, tentèrent tour à tour d’éliminer le général mais à chaque il furent empêcher dans leur tâches par le brillant travail des « sauveurs » du Général. Un des assassins fut plaqué au sol et interrogé, un seul mot sorti de sa bouche : Ignis. Feu en latin. Cela ne fait aucun doute Pyrus avait payé ces hommes. Le danger était écarté.

Le 1er Mai, le nouveau préfet du prétoire quitta l’île pour partir en Italie, il laissa le commandement à un homme de confiance, Marcellus Hortensius. Il mena ses hommes vers le Mur d’Hadrien. Pendant ce temps, Wellanus Silvios Athios s’activait pour redorer son image au près des populations barbares et le 6 Mai, il se proclama Roy de Bretagne, fusion d’une culture entre les celto-Britto et les Romains, la population acclama son roi, surtout que d’après d’une légende, il aurait une épée magique. Le jeune général de la légion, décida de descendre vers le sud pour mettre à termes a ses velléité de révolte. Mais la plupart des ses hommes, hommes du pays, connaissait cette légende et il préfère prêter allégeance au Roy de Bretagne, plutôt qu’à un lointain empereur. Les officiers supérieurs furent exécutés par leurs propres troupes. Le 10 mai toutes la Bretagne était sous la main de Wellanus.

Le 20 Mai, Marcus Claudius Balista, à la tête de deux légions accompagnées de 2 000 archers montés, faisait route vers Babylone, lorsque le général romain fut prévenu par ses éclaireurs de l'arrivée proche d'une armée parthe de prés de 13 000 homme, constituée d'une majorité de cavaliers. En stratège, celui ci décida d'arrêter ses armées et de les préparer à un combat qu'il prévoyait rude. En effet, on lui rapporta que ce n'est pas moins de 4 000 cavaliers lourds parthes qui se dirigeaient vers la position romaine. C'est à Thilabus, dans la région Babylonienne, que les deux factions se firent face. Inconsciemment, les parthes avaient été entraînés vers un terrain boueux et marécageux par les légions. Les deux cavaleries montées se lancèrent dans un duel acharné, les flèches pleuvaient et le terrain n'était pas là pour arranger le déplacement des montures. De ce combat ressortirent les parthes vainqueurs, plus nombreux et plus habitués au relief, la moitié des archers montés romains trouvèrent la mort. Mais dans un élan de confiance, toute la cavalerie parthe se lança dans une charge massive, avec pour objectif de causer la déroute des légionnaires, mais c'était sans compter l’infanterie romaine qui noya les parthes sous une pluie de projectiles, lances et flèches, mettant à mal la cavalerie déjà en mauvaise posture. Les ennemis désorganisés, Marcus Claudius Balista sonna la charge de son infanterie lourde, charge qui fut destructrice pour le camp adverse. Près de 1 000 soldats romains périrent dans l'assaut, mais les parthes, eux, connurent de bien plus lourdes pertes : ce n'est ni plus ni moins des deux tiers de l'armée barbare qui périrent, le reste s'étant replié à Babylone, ou les Romains sont attendus de pied ferme. Le général Marcus fut acclamé par ses hommes pour cette bataille, menée d'une main de maître. Il décida toute fois d'attendre les renforts promis par l'Empereur, avant d'assiéger Babylone, il a d'ailleurs établit un fort sur sa position.

Le 1 er juin, Maximus Aetius, général de la légion de Dacie, rendu célèbre pour avoir à maintes fois repoussé les barbares tentants de traverser le Danube, se proclama Roi du Danube et appela toutes les provinces de la lime danubienne à se révolter contre l'autorité de Rome. C'est un conséquent territoire qui s'allia alors sous la bannière de Maximus Aetius, les provinces de Raetia, noricum, panonia superior et inferior, dacia et moesi superior firent toute sécession au profit du Royaume du Danube. Les provinces sombrèrent dans le chaos, les affrontements entre feudataires et officiers loyaux à Rome et traîtres sont un bain de sang, et bien que la situation est en faveur de la défection, dans les provinces de Raetia et de noricum les romains tiennent bon et la situation tant plus à un statu quo qu'à la victoire d'un des deux camps. L'Empereur a dors et déjà rassemblé ses troupes et stationne au nord de l'Italie, en attendant le rassemblement de son conseil de guerre.